Tuesday, May 2, 2017

Collection de livres 325.000 Francs- Livre pdf complet




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325.000 Francs

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Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #166573 dans Livres
  • Publié le: 2003-12-31
  • Langue d'origine:
    Français
  • Nombre d'articles: 1
  • Dimensions: 4.37" h x
    .47" l x
    6.54" L,
    .0 livres
  • Reliure: Poche
  • 244 pages

Description du produit

Cet ouvrage ne mentionne aucune indication de date. poche.

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.
4Excellent ouvrage.
Par Ewoh
Même s'il est certain que Roger Vailland a toujours été un militant de la gauche on ne peut pas rester de marbre face à cette histoire tellement réelle qui nous est raconté. C'est presque un documentaire écrit d'une époque révolue où chacun voulait réaliser ses rêves et changer de vie rapidement aussi vite que la société des Trentes glorieuses changeait.Au moyen de scènes de la vie quotidienne, que de scènes personnelles ou professionnels on suit ce Monsieur tout-le-monde dans ses choix et on ne peut pas s'empêcher d'avoir des sentiments pour lui tellement tout ceci rappel l'histoire de proches, parents ou grands-parents, tellement il serait simple de dire "ceci est vraiment arrivé".Un roman assez court, mais très agréable à lire, tout public, et très prenant sur une société aujourd'hui regrettée mais qui a eu aussi son lot de malheur. Le livre sans être triste ou véritablement gai est pour moi encore une fois le documentaire d'une époque vue sous un autre angle.

3 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.
5Pince VAILLAND
Par shuffle master
Voici un petit livre (160 pages) particulièrement adapté à cet été pourri. Quel intérêt encore trouver, en effet, compte tenu du peu de temps que vous allez passer à la plage, à ces indigestes pavés d’auteurs anglo-saxons qui vous torchent des histoires de 800 pages comme Valls vous compose un gouvernement ? Et comme vous n’avez plus de parasol depuis longtemps, l’autre intérêt du pavé (quel était le premier, déjà ?) caler ledit parasol, disparaît de lui-même.Roger Vailland, 325 000 francs, donc : un titre à doublement ravir les euro-sceptiques et les passéistes, puisque la somme est non seulement en francs, mais en anciens francs. L’histoire est simple et universelle : c’est celle du petit gars qui se pense plus malin que les autres et qui n’a qu’une idée en tête, sortir du trou où le hasard/la malchance, l’a fait naître. Bien évidemment, il échouera. Bien fait. À quoi ressemblerait le monde si les purotins arrivaient à s’en sortir ? Tout seuls, de surcroît ?Le petit gars en question, c’est Bernard Busard, ouvrier de père en fils dans une sordide petite ville ouvrière des monts du Jura, plus passionné par le vélo que par la lutte des classes, au rebours et au regret de son père. Le roman s’ouvre d’ailleurs, et assez longuement, par la relation du Circuit cycliste de Bionnas, que Busard aurait pu remporter s’il n’avait été victime d’une chute due au surgissement d’un gamin ayant échappé à la surveillance de sa mère. Anticipation allégorique de sa chute finale (« C’est la chute finale…etc »). Pas sot, d’ailleurs, ce Busard, pour un sportif et qui plus est, pour un cycliste qui rêve de passer professionnel. Sot, en revanche, il l’est avec la Marie-Thérèse, lingère et mijaurée de son état, qu’il emmène au bal ( Busard…) et qu’il courtise depuis plus d’un an sans obtenir davantage que de maigres privautés qui feraient ricaner un collégien de 6e. Marie-Thérèse ne veut pas épouser un ouvrier, elle a trop de désespérants exemples sous les yeux, et elle veut quitter Bionnas. Cédant aux sirènes de l’avenir automobile et de la modernité, Busard lorgne sur la gérance d’un snack-bar placé en bordure (le vélo, toujours le vélo) de la nationale 7, prélude à un enrichissement certain et condition du mariage avec Marie-Thérèse (qui ne rit pas, et pour cause…ce qui aurait évité bien des problèmes).On réunit les maigres économies (les économies sont toujours maigres) mais il manque…eh oui, 325 000 francs.Busard a alors l’idée de louer une presse à injecter au patron de Plastoform, le Michelin/Peugeot local et de la faire tourner 24 heures sur 24 pour y produire d’immondes pièces de plastique, des moitiés de carrosses-jouets assemblées un peu plus loin sur la chaîne. Comme il ne peut y suffire seul, il recrute le solide paysan bressan vainqueur du Circuit cycliste, dont il s’est fait un ami. Chacun servira la machine pendant 12 heures, à raison de tours de 4 heures. Busard a calculé qu’il leur faudra exactement 6 mois. Les 6 mois se passent en travail abrutissant, en engueulades avec le père et le délégué syndical (« tu trahis la cause ouvrière »), en pas de côté et en palinodies de la mijaurée qui veut, qui ne veut plus…Quasiment arrivé au bout de l’épreuve, Busard se fait pincer et broyer la main par la machine, comme bon nombre d’ouvriers avant lui. Il finit patron aigri de bistrot minable, passant ses journées en parties de tarot et faisant fuir les clients avec son air maussade et son attitude odieuse envers sa femme.Bon, dit comme ça, ça n’a pas l’air bien folichon, d’autant plus qu’on se doute très vite de ce qui attend Busard, Vailland n’étant pas le champion de la prolepse aérienne. Le choix d’un narrateur dont on ne sait pratiquement rien, dont les interventions et les conversations avec sa femme semblent souvent hors sujet (il évoque Hegel, puis Littré à propos des différents sens de l’expression « en forme ») n’arrange rien : on a parfois l’impression que les personnages ne sont pas dans la même histoire. Le texte est parfois très daté : on est en 1955, Vailland va bientôt quitter le PC, et le verbiage de l’époque est parfois pesant, sans qu’on sache vraiment quel poids lui donner. Les rares articles sur le roman parlent de pamphlet anticapitaliste. Tout faux, comme d’hab. Un pamphlet est tout sauf ambigu, or 325 000 francs l’est. Le patron, s’il couchotte avec les ouvrières et s’il exploite « objectivement » Busard n’a rien du salaud habituel, et son fils encore moins. Busard aurait été condamné dans n’importe quel autre milieu. Déterminisme social ou prédestination ? Social-traître ou Prométhée poujadiste ? Toujours l’ambiguïté. C’est ce caractère équivoque, cette histoire racontée d’en dehors, qui ont dû séduire Manchette, admirateur de Vailland. Le sort de Busard évoque bien évidemment celui du Martin Terrier de La position du tireur couché qui connaît une évolution similaire et qui finit, lui, dans la peau d’un serveur de brasserie diminué et moqué. Quant aux dernières lignes, il faut les rapprocher de la conclusion du Petit bleu de la côte ouest et de ses « rapports de production ». L’écriture fait parfois penser au Camus de l’Étranger.Tested and approved by Shuffle Master.

1 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.
4325000fr
Par flower
Intéressant sur le plan de l'image du monde industriel mais l'histoire qui se brode autour laisse un peu à désirer.

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