Sunday, May 21, 2017

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Freud sous coke

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Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #555494 dans Livres
  • Publié le: 2012-11-23
  • Langue d'origine:
    Français
  • Dimensions: 5.91" h x
    1.18" l x
    9.45" L,
  • Reliure: Broché
  • 368 pages

Description du produit

Le jeune Sigmund Freud est tombé dans la cocaïne pour faire décoller sa carrière. Plein d'espoir, à 28 ans, il achète son premier gramme en espérant trouver un usage thérapeutique de la cocaïne, et ainsi faire une découverte qui lui apporterait gloire et fortune. Il en consomme de plus en plus, l'expérimente sur sa fiancée, ses amis, ses patients comme remède pour soigner les complications gastriques, la nymphomanie féminine, la dépression ou encore la migraine. Le psychologue David Cohen explore dans cet essai les facettes les moins connues du célèbre médecin en s'intéressant aux zones d'ombre et aux nombreuses fragilités qui entourent le personnage et qui en font le candidat parfait pour l'addiction : dépressif, obsessionnel, sexuellement réprimé et malheureux. Freud ingérera de grandes quantités de cocaïne pendant une quinzaine d'années. En revisitant radicalement la vie et l'oeuvre de Freud, l'auteur soutient que son "épisode cocaïne" n'est pas, comme certains semblent le penser, une erreur de jeunesse, mais un élément capital dans son élaboration de la psychanalyse. A contre-courant des écrits traditionnels, Freud sous coke explore les liens qui existent entre drogue, psychologie et psychiatrie, et enrichit considérablement la bibliographie freudienne.

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.
1Évitez ce livre à tout prix
Par Penny Essex
Sous un titre laissant croire à une oeuvre critique du freudisme, ce livre redore plutôt l'image ternie du père de la psychanalyse grâce à un scandaleux procédé de désinformation. Par exemple, parlant de la consommation de cocaïne de Freud, l'auteur écrit, p. 127:« Peut-être Freud s'est-il abusé lui-même, mais il importe de souligner une différence essentielle entre Freud et les usagers contemporains. Le père de la psychanalyse ne sniffait pas de poudre ni ne fumait du crack, il ingérait la drogue oralement. Cette méthode, pour utiliser le jargon des usagers, fait nettement moins “planer”: la drogue ainsi prise est métabolisée à un taux bien inférieur que quand elle ingérée (sic) par voie intranasale et ses effets se prolongent beaucoup plus longtemps ».S'il est vrai que Freud consomma au départ la drogue oralement, nous savons toutefois, depuis la publication intégrale des lettres à Fliess par Jeffrey Masson, en 1985, qu'il se badigeonnait allègrement les narines de cocaïne, depuis l'été 1892, pour soulager ses migraines (voir par exemple la lettre du 30 mai 1893). Bien que cette information soit écrite de la propre main de Freud, Cohen ne se gêne aucunement pour nous balancer son incroyable fausseté en prenant le lecteur pour un véritable cornichon.Et le livre abuse de ce procédé de la première à la dernière page, affirmant par exemple que Freud développa la méthode d'analyse des rêves suite à son auto-analyse, alors qu'il est notoirement connu que depuis l’adolescence, il entretenait une passion, voire une superstition, pour les rêves et la rêverie. Dans une lettre à Martha datée du 19 juillet 1883, il parlait du rêve d’un paysage divin qui, « selon mon carnet sur les rêves que j’ai composé à partir de mes expériences, présage un voyage ».La production d'un tel navet par Cohen ne lui mérite que des huées. Évitez ce livre à tout prix.

4 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.
1Sniffez et vous serez !
Par sulpicia
Porté par une conviction apostolique, l’auteur tente de montrer que la psychanalyse doit à la cocaïne d’être ce qu’elle est. En réalité, il ne montre rien, car il est bien en peine de relier quoi que ce soit de la psychanalyse à quoi que ce soit de l’état mental du sujet qui se trouve sous cocaïne. Car ce n’est pas la psychanalyse qui intéresse cet auteur dont le seul désir est de faire l’histoire panégyrique des drogues récréatives. On pourrait lire son livre pour cela et l’on y trouverait alors rien que de banalement rebattu.Bien plus intéressant en revanche est le style cognitif du propos qui nous sert une manière de pensée compacte, émotionnellement surinvestie, fébrile et dépourvue de toute articulation logique, tangentielle et obsessionnellement dirigée vers un propos toujours dérivant. En bref, si c’est en historien que l’on se lance dans la lecture de ce livre, c’est en psychiatre que l’on en sort !On peut concevoir que l’on fasse l’apologie de la révélation d’un soi impuissant, transcendé par quelque Viagra de l’âme ; il reste que cette sorte d’éclairage de l’esprit se montre pour ce qu’il est : un vibrionnement chaotique et dépourvu de profondeur, une illumination qui n’est que celle de la dégradation cognitive, véhémentement déguisée en accomplissement psychique et culturel, sinon même mystique – rhétorique connue !Ce livre très mauvais – ou très instructif, c’est selon – s’aggrave encore d’un désagréable fourmillement de fautes de français. Quant au traducteur, il déshonore sa profession.

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