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Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes : #2696247 dans Livres
- Publié le: 1982-02-01
- Sorti le: 1982-02-01
- Nombre d'articles: 1
- Dimensions: 1.10" h x
5.51" l x
8.86" L,
- Reliure: Broché
- 187 pages
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
5 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.
De bons moments
Par Finity's end
D'une façon générale ( mais au cas par cas ) , j'apprécie énormément le style de Jean Rosny Aisné , il y a une sorte de grandiloquence épique au ton très juste qui est assez fascinante et rythmé , scandée en fait , qui est assez envoutante .Les nuits deviennent plus que les nuits avec l'auteur , le ciel lui est immense et inaccessible , à part pour les oiseaux et les lances , la musique c'est les bruit des forets , de la pluie , du bois mort qui craque .Il y a des êtres vivants , des animaux et des hommes qui sont à la lisière du merveilleux malgré l'élan rationnel et scientifique qui a présidé à leur élaboration .C`est bien de merveilleux dont 'il s'agit, mais c'est un exquis merveilleux scientifique , délicieusement suranné en plus .En effet Jean Rosny Aisné est l'auteur de langue française qui fusionnera véritablement la science et la littérature dans une dynamique prospectiviste ou encore , plus « simplement « dans une dynamique élucidatoire .Mais il ne faut pas s'y tromper, c'est un genre littéraire qui est fondé ici par la mise en fiction du discours et des données scientifiques .Avec cet auteur beaucoup , beaucoup , trop méconnu , la science-fiction de langue française est posée dans les clous , et du point de vue de la structure , il sera remarquablement intéressant de noter que les formes de ce genre n'ont finalement pas beaucoup bougées depuis .Je repasse à Jean Rosny Aisné pour dire qu'il est le chantre de l'altérité et que ses textes ne sont pas susceptibles , dans leur exhaustivité , de faire honte à un comité d'éthique improvisé ou non.En animant le discours scientifique , l'auteur a créé deux genres . En effet , en plus de la SF , c'est le genre des fictions ( romans ) préhistoriques qui est moins florissant et qui est moins diversifié que la SF . Mais qui existe , et qui mérite véritablement d'être exploré . Il possède lui aussi une riche et dense histoire en fait .En fait les fictions de l'auteur peuvent être l'objet d'un commentaire scientifique qui mobilise l'histoire des sciences qui est assez facile à faire dans les grandes lignes , mais qui est incroyablement fastidieux dans les détails . Pour chaque roman , telle ou telle donnée préhistorique est plus ou moins référencée et documentée par l'auteur , qui a exploré sérieusement la préhistoire jusque l'aube du néolithique , curieusement donc , pas plus loin que les prémices des civilisations .......................................................................................................................L'idée de la guerre du feu , c'est que l'homme a apprivoisé le feu . Il ne sait produire lui-même la flamme salvatrice , mais il sait la conserver et la transporter sur de longues distances et pour de longues durées . Il y a déjà dans la simple conservation du feu beaucoup de technologie , comme de savoir théorique . L'auteur postule ici que les hommes se sont battus pour posséder cette source de vie .Dans le roman et au cour de cette courte guerre , une tribu perd le feu et de ce fait , c'est une fracture psychologique violente pour cette population qui découle de cette perte . Le peuple qui est aussi petit que déjà très structurée en fonctions sociales , perdra avec le feu , la sécurité et avec elle , toutes formes de puissance et de statut , face aux dangers de la nature .Un guerrier partira à la recherche du feu . Il le trouvera et il découvrira aussi une façon de le faire ( de le fabriquer ) . Il fera cette découverte en même temps que le sentiment amoureux envers une personne qui appartient à un groupe humain physiquement très diffèrent de lui . L'auteur lui , parlera de race . Un concept ( dépassé ) qui introduit des différences radicales entre les êtres , mais qui sera comme souvent , transcendé par les personnages crée par l'auteur .JRA pose aussi le socle d'une pensée totémique . Une pensée qui selon lui émerge principalement apparemment , d'une véritable parenté intensément ressentie par l'homme de ces époques reculées , avec les règnes animal et végétal . Pensez par exemple , au retentissement affectif de l'alliance fortuite et merveilleuse avec les mammouths dans ce roman .L'auteur ne fait pas non plus le postulat du cannibalisme systématique . il le pose comme alimentaire ( ce qui est une erreur partielle ) , mais la progression vers le statut d'homme exclue toujours chez lui le cannibalisme , ce qui est une autre erreur . Cependant saluons ici le refus de l'auteur de souscrire aux thèses qui cautionnaient de son temps , désagréablement , l'équation : Sauvages et primitifs = Premiers et Cannibales .Un préhistorien contemporain viendrai à ce propos certainement vous décevoir car au contraire , le cannibalisme est bien entre autre un trait de civilisation établis . Il fut quant-il fut , très encadré rituellement et vraisemblablement , il fut aussi un trait de civilisation très structurant et très complexe mais soulignons qu'il ne fut pas systématiquement une réalité , et loin de là .Je conclue ce texte déjà trop long en insistant sur le caractère épique très réussi de ce roman ( éponyme d'un film ) et en disant que ces fictions préhistoriques sont souvent de beaux textes imagés rédigés dans une langue et un style très dix-neuvième siècle , donc assez littérature classique finalement .Le génie de l'auteur fut aussi de mettre de la complexité culturelle et psychologique dans de tous petits groupes humains , car songez que l'espèce humaine à passer l'écrasante majorité de son temps dans des groupes presque familiaux à toute petite échelle ( la trentaine de personnes au maximum ) .C'est aussi un fait et un facteur à prendre en compte pour s'approprier et pour ressentir cette longue et interminable période préhistorique . Ce roman pourrait bien vous y aider en plus de vous distraire ...
3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.
De bons moments
Par Finity's end
D'une façon générale ( mais au cas par cas ) , j'apprécie énormément le style de J.H. Rosny Aisné , il y a une sorte de grandiloquence épique au ton très juste qui est assez fascinante et rythmé , scandée en fait , qui est assez envoutante .Les nuits deviennent plus que les nuits avec l'auteur , le ciel lui est immense et inaccessible , à part pour les oiseaux et les lances , la musique c'est les bruits des forets , de la pluie , du bois mort qui craque .Il y a des êtres vivants , des animaux et des hommes qui sont à la lisière du merveilleux malgré l'élan rationnel et scientifique qui a présidé à leur élaboration .C`est bien de merveilleux dont 'il s'agit, mais c'est un exquis merveilleux scientifique , délicieusement suranné en plus .En effet J. H. Rosny Aisné est l'auteur de langue française qui fusionnera véritablement la science et la littérature dans une dynamique prospectiviste ou encore , plus « simplement « dans une dynamique élucidatoire .Mais il ne faut pas s'y tromper, c'est un genre littéraire qui est fondé ici par la mise en fiction du discours et des données scientifiques .Avec cet auteur beaucoup , beaucoup , trop méconnu , la science-fiction de langue française est posée dans les clous , et du point de vue de la structure , il sera remarquablement intéressant de noter que les formes de ce genre n'ont finalement pas beaucoup bougées depuis .Je repasse à J.H. Rosny Aisné pour dire qu'il est le chantre de l'altérité et que ses textes ne sont pas susceptibles , dans leur exhaustivité , de faire honte à un comité d'éthique improvisé ou non.En animant le discours scientifique , l'auteur a créé deux genres . En effet , en plus de la SF , c'est le genre des fictions ( romans ) préhistoriques qui est moins florissant et qui est moins diversifié que la SF . Mais qui existe , et qui mérite véritablement d'être exploré . Il possède lui aussi une riche et dense histoire en fait .En fait les fictions de l'auteur peuvent être l'objet d'un commentaire scientifique qui mobilise l'histoire des sciences qui est assez facile à faire dans les grandes lignes , mais qui est incroyablement fastidieux dans les détails . Pour chaque roman , telle ou telle donnée préhistorique est plus ou moins référencée et documentée par l'auteur , qui a exploré sérieusement la préhistoire jusque l'aube du néolithique , curieusement donc , pas plus loin que les prémices des civilisations .......................................................................................................................L'idée de la guerre du feu , c'est que l'homme a apprivoisé le feu . Il ne sait produire lui-même la flamme salvatrice , mais il sait la conserver et la transporter sur de longues distances et pour de longues durées . Il y a déjà dans la simple conservation du feu beaucoup de technologie , comme de savoir théorique . L'auteur postule ici que les hommes se sont battus pour posséder cette source de vie .Dans le roman et au cour de cette courte guerre , une tribu perd le feu et de ce fait , c'est une fracture psychologique violente pour cette population qui découle de cette perte . Le peuple qui est aussi petit que déjà très structurée en fonctions sociales , perdra avec le feu , la sécurité et avec elle , toutes formes de puissance et de statut , face aux dangers de la nature .Un guerrier partira à la recherche du feu . Il le trouvera et il découvrira aussi une façon de le faire ( de le fabriquer ) . Il fera cette découverte en même temps que le sentiment amoureux envers une personne qui appartient à un groupe humain physiquement très diffèrent de lui . L'auteur lui , parlera de race . Un concept ( dépassé ) qui introduit des différences radicales entre les êtres , mais qui sera comme souvent , transcendé par les personnages crée par l'auteur .JH RA pose aussi le socle d'une pensée totémique . Une pensée qui selon lui émerge principalement apparemment , d'une véritable parenté intensément ressentie par l'homme de ces époques reculées , avec les règnes animal et végétal . Pensez par exemple , au retentissement affectif de l'alliance fortuite et merveilleuse avec les mammouths dans ce roman .L'auteur ne fait pas non plus le postulat du cannibalisme systématique . il le pose comme alimentaire ( ce qui est une erreur partielle ) , mais la progression vers le statut d'homme exclue toujours chez lui le cannibalisme , ce qui est une autre erreur . Cependant saluons ici le refus de l'auteur de souscrire aux thèses qui cautionnaient de son temps , désagréablement , l'équation : Sauvages et primitifs = Premiers et Cannibales .Un préhistorien contemporain viendrai à ce propos certainement vous décevoir car au contraire , le cannibalisme est bien entre autre un trait de civilisation établis . Il fut quant-il fut , très encadré rituellement et vraisemblablement , il fut aussi un trait de civilisation très structurant et très complexe mais soulignons qu'il ne fut pas systématiquement une réalité , et loin de là .Je conclue ce texte déjà trop long en insistant sur le caractère épique très réussi de ce roman ( éponyme d'un film ) et en disant que ces fictions préhistoriques sont souvent de beaux textes imagés rédigés dans une langue et un style très dix-neuvième siècle , donc assez littérature classique finalement .Le génie de l'auteur fut aussi de mettre de la complexité culturelle et psychologique dans de tous petits groupes humains , car songez que l'espèce humaine à passé l'écrasante majorité de son temps dans des groupes presque familiaux à toute petite échelle ( la trentaine de personnes au maximum ) .C'est aussi un fait et un facteur à prendre en compte pour s'approprier et pour ressentir cette longue et interminable période préhistorique . Ce roman pourrait bien vous y aider en plus de vous distraire ...
13 internautes sur 16 ont trouvé ce commentaire utile.
Le chef d'oeuvre du roman préhistorique
Par Jean LE GOFF
La plupart d'entre nous connaissent la Guerre du feu à travers le très beau film de Jean-Jacques Annaud. Mais la Guerre du feu est aussi et avant tout un très beau roman, un chef d'oeuvre du roman préhistorique, paru en 1911, sous la plume de Joseph-Henry Rosny Aîné.Un clan d'hommes préhistoriques, les Oulhamr, a perdu le feu à l'issue d'une bataille meurtrière avec un clan ennemi. Sans le feu, le clan est voué à disparaître. Faouhm, le chef, promet à celui qui ramènera le feu, 3 parts de chasse, 4 parts de butin et la magniique Gammla, sa nièce. Deux héros se proposent de ramener le feu, Noah et ses compagons, Aghoo et ses frères. Nous suivons le straces de Noah. La guerre du feu a commencé.Ce roman est un chef d'oeuvre du roman préhistorique. Ecrit dans une belle langue, comme peu la parlent et l'écrivent de nos jours, le récit vous prend et ne vous lache plus. La quête du feu, la lutte de tous les instants contre les fauves, l'alliance de l'homme et des mammouths, la lutte contre les tribus ennemies, de mangeurs d'hommes ou d'autres, la fraternité avec d'autres hommes, le secours apporté aux plus faibles, et la lutte finale que l'on pressentait dès le début du roman, tiennent le lecteur en haleine d'un bout à l'autre du roman.Le roman préhistorique a toujours une force particulière car il révèle en nous la révélation de l'humanité et le dépassement de l'animalité. C'est un genre littéraire relativement peu répandu, mais incroyablement humain, et la Guerre du feu en constitue un sommet.
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