Monday, July 3, 2017

Lire en ligne La Fin d'une liaison-Livre pdf gratuit




Lire en ligne -La Fin d'une liaison- [PDF] Collection


Livre pdf gratuit -La Fin d'une liaison [PDF] Collection

La Fin d'une liaison

Enjoy, You can download **La Fin d'une liaison- Lire en ligne Now




Click Here to
**DOWNLOAD**






Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #32084 dans Livres
  • Publié le: 2016-06-02
  • Sorti le: 2016-06-02
  • Dimensions: 7.20" h x
    .71" l x
    4.84" L,
  • Reliure: Poche
  • 384 pages

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

5 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.
5l'un des plus beaux romans sur un amour impossible...
Par freddiefreejazz
Les amoureux de belle littérature connaissent forcément le nom de Graham Greene, illustre romancier britannique né en 1904 et décédé en 1991. Qui mieux que lui (Evelyn Waugh sans doute ?) a su dépeindre l'ambiance d'après-guerre (1945-1955) sur le continent européen, et même africain, à travers ses romans d'espionnage et autres thrillers ? En tout cas, son nom ne peut vous échapper si vous aimez par ailleurs le cinéma. Dans la veine de François Mauriac (à qui on le compare parfois), proche de Somerset Maugham (même si ce dernier est plutôt connu comme nouvelliste ; Maugham et Greene partagent une même vision de la vie dès lors qu'ils abordent des thèmes comme le désenchantement ou la désillusion...), le romancier est peu lu à l'heure actuelle, comme tombé en désuétude (ce qui est quand même fort regrettable vue la grande qualité de ses ouvrages !) et cela s’explique, me semble-t-il, du fait que le livre est en crise. La publication prolifique de ces dernières années nous fait côtoyer le pire comme le meilleur (le pire, le plus souvent, reconnaissons-le...). Il nous arrive alors de passer à côté de ce qui, à mon sens, constitue la quintessence de la littérature : l'alliance, ou disons l'alchimie, entre le fond et la forme (une histoire inoubliable et un style inoubliable). Une histoire et un style donc, mais aussi pas mal de réflexion (« food for thought », comme ils disent Outre-manche)... Bref, en règle générale, les romans de Graham Greene, ils ne s'oublient pas… Et celui-ci figure parmi les plus réussis.Heureusement, la plupart des cinéphiles ont le nom de l’auteur gravé en tête. En effet, combien de films ont été adaptés à partir de ses romans (« Based on the novel by Graham Greene ») ? Que l'on se souvienne de Tueur à Gages de Frank Tuttle (avec Veronica Lake et Alan Ladd), Espions sur la Tamise (Ministry of Fear) de Fritz Lang, Un Américain Bien Tranquille de Joseph L. Mankiewicz, Brighton Rock de John Boulting, ou encore, Le Troisième Homme de Carol Reed pour lequel Greene écrivit directement le scénario. La liste est loin d'être exhaustive (les nouvelles et les romans de Greene ont dû être portés une bonne cinquantaine de fois au cinéma entre 1932 et aujourd'hui, si ce n'est davantage...). « La fin d'une liaison » (The End of The Affair) a été adapté deux fois pour le grand écran (la première adaptation a été réalisée par Edward Dmytryk, film connu sous le titre Vivre un Grand Amour, sorti en salles en 1955; quant à la seconde, elle fut mise en scène par Neil Jordan (voir La Fin d'une Liaison réalisé en 1999 avec Ralph Fiennes et Julianne Moore). Je n'ai pas encore vu ces deux films, mais peu importe. Voici le roman que j'ai lu et dévoré ces derniers jours : « The end of the Affair » publié en 1951. C'est un roman sombre, d'une beauté fantomatique, l’histoire bouleversante d'un amour qui dépasse la raison, qui submerge une vie et la transforme à jamais. Ou pour le dire autrement, une histoire d'amour et de haine. Une histoire de frustration et de désillusion dans laquelle Greene règle également ses comptes avec la religion catholique.Aussi, les personnages sont bien trop « réels » pour que l'on n'y trouve qu'une romance banale. L'écrivain avait lui-même vécu relation semblable... Mais au delà de l'histoire, au delà de ce drame sentimental qui n'a rien du feuilleton à l'eau de rose, Graham Greene est un merveilleux styliste. La narration à la première personne du singulier et la manière toute décente dont nous est contée l’histoire nous rend le personnage principal (Bendix) fascinant. Ce parti pris de raconter l'histoire à partir du point de vue de Bendix est une réussite (le narrateur entrecroise le fil de son récit avec des moments de réflexion impressionnants, et puis il y a cette deuxième partie au cours de laquelle nous est dévoilé le contenu des carnets de Sarah...). Le narrateur (Bendix) nous apparaît comme un romancier vif et intelligent (comme l'auteur, son alter ego…), désabusé, donnant par moments ses pensées sur l'art d'écrire un roman. Et puis, forcément, il y a cette dimension métaphysique surprenante, pour ne pas dire inoubliable. A la recherche du nouvel amant de son ancienne maîtresse (Sarah) et ce à la demande du mari de celle-ci (Henry), cadre supérieur de la fonction publique, Bendix se souvient de cette femme qu'il a jadis aimée, qu'il a réellement aimée. Ayant pour thème l'amour étroitement lié à la temporalité (« l'éternité n'est pas le prolongement du temps, mais l'absence de celui-ci… »), La Fin d'une Liaison nous fait côtoyer les pensées douloureuses et pleines de sagesse du romancier. Ses doutes aussi. Ses interrogations. Sa philosophie de la vie est d'une lucidité implacable et vous frappe alors en pleine gueule... Greene en auteur viril et assumé discute des femmes, du temps, du catholicisme... C'est d'une concision et d'une intelligence sans pareille. Je n'en raconterai pas davantage, mais disons que se mêlent au cours de ces 350 pages réflexions sur la vie, la mort, le travail d'écrivain (autant de digressions savoureuses)... Quant à l'histoire, il est bien question d'une séparation incompréhensible. Une vie gâchée, pourrait-on dire... Et pourtant, quelle histoire ! Pour moi, La fin d'une liaison est de toute évidence une Œuvre essentielle de la littérature anglo-saxonne du XXème siècle. L'aspect chronologique pourrait en rebuter plus d'un (le récit de Greene n'est pas linéaire, il fait des vas-et-viens incessants entre le présent et le passé, ou inversement, ce qui pour moi, n'est pas gênant, bien au contraire : j'appelle ce procédé l'art du flash-back, comme au cinéma…), mais le lecteur attentif arrivera sans peine à suivre les méandres de ces âmes humaines « perdues » dans une sorte de chaos sentimental. Bref, là-dessus, sans aucun doute : « La fin d'une liaison » est et restera un roman magistral. J’ai même poussé le « vice » jusqu’à le lire en anglais...__________________________________________________________________________Extrait 1 : « Tant qu'on est heureux, on peut se plier à n'importe quelle discipline: ce fut le malheur qui rompit mes habitudes de travail. Quand je commençai à m'apercevoir de la fréquence de nos querelles, du nombre de fois croissant que je la tourmentais, la harcelais par pure irritation nerveuse, je sus que notre amour était condamné; notre amour était devenu une liaison, avec un commencement et une fin. Je pouvais dire à quel moment précis il avait commencé, et je savais qu'un jour je pourrais en nommer l'heure dernière. Quand Sarah avait quitté ma maison, je ne pouvais plus me remettre au travail: je reconstituais ce que nous nous étions dit; j'attisais en moi la colère et le remords. Et je savais, tout en le faisant, que je précipitais le dénouement. Je chassais de ma vie, à toutes forces, la seule chose que j'aimais. Tant que je pouvais me jouer la comédie de la pérennité de l'amour, j'étais heureux, je crois même qu'il était bon de vivre à mes côtés et c'est pour cela que l'amour durait.. Mais si l'amour devait mourir, je souhaitais qu'il mourût vite. C'était comme si notre amour avait été un petit animal pris au piège et perdant tout son sang; je n'avais plus qu'à fermer les yeux et à lui tordre le cou. »Extrait 2 : « La jalousie, du moins à ce que j'ai toujours cru, est inséparable du désir. Les auteurs de l'Ancien Testament se plaisent à employer l'expression "un Dieu jaloux", et c'est peut-être leur façon primitive et oblique d'exprimer leur foi en l'amour que Dieu porte aux hommes. Mais je suppose qu'il y a diverses formes du désir. Mon désir d'alors était plus proche de la haine que de l'amour; quant à Henry, j'avais quelque raison de croire d'après ce que m'avait dit Sarah, qu'il avait cessé depuis longtemps d'éprouver pour elle le moindre désir physique. Pourtant, je crois qu'à cette époque, il était aussi jaloux que moi. Son désir à lui était un besoin de compagnie; il se sentait pour la première fois exclu de la confiance de Sarah, il se tourmentait, se désespérait, il ne savait ni ce qui se passait, ni ce qui se préparait. Il vivait dans une terrible absence de sécurité. Je connaissais, moi, la sécurité de celui qui ne possède rien. J'avais perdu plus que je ne pourrais jamais avoir, tandis qu'il possédait encore la présence de Sarah à table, le bruit de ses pas sur l'escalier, celui des portes qu'elle ouvrait ou fermait, le baiser sur la joue... »

2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.
4Une variante du pari de Pascal
Par HOANG THUY DUNG
Sarah trompe son mari avec Maurice. A l'issue d'une crise mystique, elle largue son amant sans crier gare et observe silence radio pendant près de deux ans. L'amant viré ne comprend rien à rien. Le mari n'étant pas un rival de taille, il suspecte l'existence d'un troisième larron. Sans complexe, il va essayer de convaincre le mari d'engager un détective pour filer sa femme afin de découvrir le pot aux roses.On note au passage qu'à force de fréquenter les espions du MI 6 pour lequel il avait bossé, Graham Greene souffre d'une certaine déformation professionnelle qui fait qu'il ne peut écrire un roman sans y insérer des histoires tortueuses d'espions et de filatures.Au terme de l'enquête, Maurice découvre que son rival n'est ni plus ni moins que'Dieu, dont l'auteur tente d'analyser ici les insondables desseins. L'auteur décortique les ruses de l'esprit par lesquelles l'âme arrive à se persuader de renoncer à un temporel bien tangible pour parier sur un hypothétique salut éternel.Il part du constat que, comme ses personnages, chacun présente au regard d'autrui une part de beauté et de laideur, qu'on n'aime que la beauté qu'on entrevoit dans l'autre, et que si on y voyait autre chose qu'on réprouverait, on chercherait à le corriger, même s'il fallait pour cela détruire l'objet de son affection. Vu sous cet angle, tout amour temporel est sans issue et les amants voués à une destruction mutuelle assurée. On a besoin de certitude pour espérer. Si la certitude n'existe pas dans l'existence, où la chercher sinon dans l'intemporel ? Mais comment Sarah en arrive-t-elle à chercher le réconfort d'un Dieu dont elle doute jusqu'à l'existence ? L'auteur montre ici que toute approche irrationnelle, comme la foi, n'est pas si irrationnelle que cela et qu'il y a toujours une part de calcul intéressé. Car c'est un pari qui ne parait pas si stupide à première vue. Si on se trompe, s'il n'y a que le néant après la mort, on n'a pas perdu grand-chose, rien qu'une existence de toute façon vouée à l'échec. En revanche, si l'âme est éternelle, comme à la roulette, on a touché le jackpot pour avoir simplement misé ses dernières munitions.Une variante du pari Pascalien accommodée à la sauce Greene en quelque sorte, avec un arrière-gout qui rappelle un peu Kierkegaard.

17 internautes sur 20 ont trouvé ce commentaire utile.
5un homme, une femme peu de possibilités
Par Un client
Un merveilleux roman qui retrace l'histoire interdite d'un homme et d'une femme avant, pendant et apres la guerre. Deux amants perdus dans la douleur d'une relation bannie, et a travers lesquels il n'est pas difficile de retrouver l'émotion et le style merveilleux de Greene.

Voir tous les 5 commentaires clients...



No comments:

Post a Comment