Access online book -Le Profit avant l'homme- [PDF] Collection
Lire le livre -Le Profit avant l'homme [PDF] Collection
Enjoy, You can download **Le Profit avant l'homme- Access online book Now
Click Here to
**DOWNLOAD**
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes : #12161 dans Livres
- Marque: 10/18
- Publié le: 2004-05-06
- Sorti le: 2004-05-06
- Langue d'origine:
Français - Nombre d'articles: 1
- Dimensions: .63" h x
4.33" l x
7.01" L,
- Reliure: Poche
- 256 pages
Description du produit
Un monde sans guerre. Le néo-libralisme et l'ordre mondial. Le consentement sans consentement : embrigader l'opinion publique. La passion des marchés libres. La démocratie de marché dans un ordre néo-libéral ; doctrines et réalités. Le soulèvement zapatiste. L'" arme absolue ". " Des hordes de francs-tireurs "
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.
le livre que vous auriez du lire avant de voter
Par paskalou
cet ouvrage est un recueil d'articles et de conférences d'ou de nombreuses répétitions qui pilonnent le néo libéralisme et ses "bienfaits " sur la démocratie .cet ouvrage est certes ameicano centré et ignore les penseurs outre atlantique mais on peut y constater une "universalité " compte tenu que les yankees imposent leur "démocratie" via le FMI la Banque centrale , l'Alena, OMC et autres "accords"on apprend que la "démocratie " néolibérale" est détournée de son sens Grec: ses objectifs sont de produire des citoyens , dépolitisés ,marqués par l"apathie et le cynisme ,des consommateurs , une société atomisée peuplée d'individus désengagés, démoralisés et socialement impuissants.Il n'est donc pas étonnant que ces citoyens "dépolitisés" , démoralisés et se sentant politiquement impuissants se tournent vers des extrêmes politique ou religieuxLa "démocratie" selon les "penseurs" US est d'abord la liberté des marchés à conditions que la main invisible reste bien invisible des citoyens mais guidée par l'oligarchie financière , oligarchie contrôlant l'opinion par ses médias et ses chroniqueurs matinaux sur la radio "nationale" .Chomsky descripte les "bienfaits." de ce néolibéralisme "démocratique" US mis en oeuvre en Amérique Latine soit par des coups d'état, soit par la prise en main via le FMI et autres organismes de leur économie ; la ruinant pour promouvoir les exportations .Organismes sans légitimité car non élus et ne rendant surtout pas compte .A la lecture on peut prévoir ce qui nous attends , les Grecs étant "servis" en premiers via le FMI..
7 internautes sur 7 ont trouvé ce commentaire utile.
Chomsky nous libère de l'intox
Par Latour07
Il m'a fallu du temps pour lire Noam Chomsky. Ma prévention était nourrie de ma lecture de Pierre Vidal-Naquet et du combat qu'il mena contre Chomsky qui avait pris la défense du négationniste Faurisson.L'attitude bornée et lâche des "huiles" du Parti "socialiste" refusant de médailler Chomsky dans l'enceinte de l'Assemblée Nationale questionna mon jugement. Si des idéologues à prétention niaise considèrent un penseur comme un ennemi, alors peut-être cet homme là est dérangeant.La personne qui finalisa ma révision de jugement fut mon ami Jacques Sapir qui sut me faire comprendre que Chomsky est dans la culture américaine de la liberté totale. Il ne supporte pas les limites imposées à l'exercice de la liberté."Le profit avant l'homme" est le premier ouvrage que je lis de Chomsky. C'est une révélation.L'auteur démonte le chapiteau du néo-libéralisme. C'est donc tout naturellement un ennemi des huiles du Parti "socialiste".Comment une idéologie pernicieuse, à prétention scientifique, mais fausse, est-elle parvenue à conquérir les esprits de ceux qu'elle appauvrit, fragilise et débilise ?Comment une idéologie qui exprime la lutte des classes, et plus particulièrement de la classe des très riches qui s'enrichit à vitesse vertigineuse, contre les autres, à prétention totalitaire, a-t-elle pu se fondre dans le paysage démocratique ?Les ressorts du néolibéralisme fonctionnent sur "la fabrication du consentement" (p.88) "L'énorme industrie des relations publiques, depuis son apparition au début du XXème siècle, s'est consacrée au 'contrôle de l'opinion publique', pour reprendre la description qu'en donnaient les dirigeants des milieux d'affaires. Et ils agirent en conformité avec leurs paroles, ce qui est sans doute l'un des thèmes essentiels de l'histoire moderne. Que cette industrie ait ses racines et ses principaux centres, dans le pays 'le plus libre' ne doit pas surprendre dès lors que l'on comprend correctement la maxime de Hume."Il fallait que la puissance publique soit assurée par des "hommes de qualité", par une "gentry de marchands, d'avocats et autres 'hommes respectables' à qui l'on pourrait faire confiance pour défendre les privilèges" contre l'ignorance présumée de la "populace". (p.89)"Qui possède le pays ? La réponse fut fournie par l'apparition des grande sociétés privées et de structures conçues pour les protéger et le soutenir, bien qu'il reste difficile de contraindre le grand public à garder un rôle de spectateur."Chomsky se penche sur le père de la Constitution américaine , James Madison, qui privilégiait la minorité possédante, celle des "opulents". "La théorie politique moderne souligne sa conviction selon laquelle, "dans un gouvernement juste et libre, les droits de propriété, comme ceux des personnes, devraient être efficacement accordés".L'auteur s'interroge. Si l'on connaît le droit à la propriété, qui peut être remis en question, affirmer le droit de propriété confère à la propriété des qualités citoyennes. C'est donner à la propriété, l'entreprise, la société multinationale, un pouvoir de vote, de choix politique dans un jeu biaisé avec les personnes physiques, car la dimension du temps joue à plein pour l'entreprise, organisation non démocratique s'il en est.Une telle mécanique de pouvoirs marginalise les populations (absentéisme) pour les ringardisant (cf. le référendum sur le TCE, le Brexit, l'élection de Trump) finir de les déposséder de tout pouvoir politique et donc existentiel. Mais si la populace ne compte pour rien, alors le pouvoir n'a pas de réalité. Il est remis en question. C'est une limite infranchissable. "Si nous n'avons pas le droit de vivre, alors vous n'avez pas le droit de gouverner" (p.107). C'est fort de constat que l'Angleterre post 1830 sut créer des lois de protection sociale, la "science" économique se montrant alors très souple sur ce qu'elle revendiquait comme principe intangible avant l'épreuve de force.Pour les oligarques, "la démocratie désigne en fait un contrôle par le haut visant à protéger la minorité opulente de la majorité" (p.172)Sur cette prétendue science économique qui justifie le néolibéralisme, Chomsky démontre qu'elle balance les concepts de Adam Smith car de fait "c'est la compétition oligopolistique et les interactions entre firmes et gouvernements, et non "la main invisible" des forces de marché, qui conditionnent les avantages compétitifs d'aujourd'hui et la division du travail dans les industries de haute technologie" (p.174)La fin de Bretton Woods par Nixon a dévoyé l'Etat providence pour les riches. L'Etat défend les intérêts des riches (leurs sociétés) contre ceux des citoyens. Les exemples dans le chapitre intitulés "Le soulèvement zapatiste" sont à lire et penser pour comprendre la férocité de l'implacable guerre de classes menée par les milieux d'affaires, intensifiée et progressivement étendue à la planète. (p.185)La spéculation pure remplace la planification. Les inégalités sociales explosent. L'Etat est moindre pour le Peuple et grand pour les tyrannies privées.Il est temps de se réveiller pour se libérer de l'intox néolibérale servie par nos dociles politiques.Noam Chomsky est un libérateur.
1 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.
Qualité d'impression
Par Client d'Amazon
La qualité d'impression du bouquin n'est pas terrible. L'écriture paraît un peu floue, et rend un peu difficile la lecture.
No comments:
Post a Comment