Tuesday, July 11, 2017

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Le spectre de la rue Saint-Jacques (Romans historiques)

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Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #71233 dans eBooks
  • Publié le: 2006-10-11
  • Sorti le: 2006-10-11
  • Format: Ebook Kindle

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

6 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.
5Un vrai régal !
Par renato
La pub de Lattès indiquait : Du mystère, de l'humour et de la castagne !Et elle est parfaitement justifiée. Il y a tout cela et beaucoup plus, dans le dernier roman de Jean Contrucci, cinquième tome des Nouveaux Mystères de Marseille, où il continue, toujours avec le même brio, à nous régaler avec des histoires merveilleusement contées.Il nous régale avec des intrigues embrouillées à souhait. A l'époque, il n'y avait pas des Experts qui, avec un brin d'ADN, peuvent dire à qui appartient un cadavre. Alors, à l'époque, on ne pouvait faire que des suppositions et Raoul et Baruteau se perdent en conjectures. Qui est ce cadavre découvert dans la propriété du riche Castellain ? Sa soeur, qu'il aurait fait disparaître pour garder tout l'héritage ? Ou quelqu'un d'autre ? Mais qui ? Et qui a écrit la lettre anonyme qui a mis la police sur la piste de ce squelette ? Et qui a fait sauter le carrier qui a travaillé au domaine ? Les deux affaires sont-elles liées ? Sans oublier les séances de spiristisme où apparaissent de bien étranges fantômes.Il nous régale grâce l'humour qui baigne tout le roman qu'on lit avec, bien souvent, un sourire aux lèvres. Il faut lire le dialogue du chapitre 10, où Raoul propose à Cécile de partir en voyage à Alger ! Quel délice ! Et les joutes verbales entre Raoul et Baruteau ! Je ne vous dit que ça ! Et les clins d'oeil : un des personnages se nomme Danbrone ! Cela ne vous dit rien ?Il nous régale aussi avec les petits plats que mitonne Thérèse Baruteau : Ah ! la recette des alouettes sans tête ! Il nous vient l'eau à la bouche ! Sans oublier celle de la soupe au pistou !Il nous régale par l'évocation de cette époque qui trouve un écho à des préoccupations contemporaines, comme ici, la conquête coloniale ou bien par des détails historiques qu'il glisse avec adresse au cours du récit et l'enrichit sans en détruire le rythme.Comme vous l'avez compris, ce livre, comme ceux qui le précédent, est un vrai régal de lecture et déjà on a envie de dire : A quand le prochain ?

1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.
4Passionnant et délicieux !
Par Marie Pierre Bernet
Je sais, je lis les épisodes des Nouveaux Mystères de Marseille dans le désordre'.Ce roman constitue en effet le cinquième opus de la série. Il se situe au printemps 1906, pendant l'Exposition Coloniale se tenant pour la première fois en France sur les terrains de ce qui deviendra le Parc Chanot. Car l'intrigue se noue cette fois dans la famille d'un très riche négociant en vins, propriétaire d'un immense domaine viticole en Algérie, d'un hôtel particulier rue Saint-Jacques et d'une propriété d'agrément dénommée La Mitidja, sise sur la commune résidentielle de Saint-Julien.C'est dans le parc de cette résidence qu'une lettre anonyme conduit à la découverte d'ossements humains vieux d'une dizaine d'années et qui ont partiellement échappé à la destruction par la chaux vive à laquelle ils étaient destinés. Le meurtrier n'avait sans doute pas de notions de chimie suffisantes ou était bien maladroit'.Il n'a pas arrosé avec suffisamment d'eau'Mais qui est la victime ? D'autant plus troublantes sont, à quelques jours de cette macabre découverte, la mort plus que suspecte d'un patron carrier, puis de l'amant de sa femme, puis enfin de deux jeunes malfrats retrouvés dans les collines'Le couple indissociable que forment Raoul Signoret, reporter judiciaire au Petit Provençal ' journal socialiste à ne pas confondre avec le Petit Marseillais, journal calotin ' et son oncle vénéré Eugène Baruteau, patron de la police marseillaise, va donner la mesure de ses compétences en démêlant un écheveau de présomptions difficile à manier. Ce qui conduira Raoul et sa douce Cécile jusqu'en Algérie, en passant par quelques séances de spiritisme, loisir fort à la mode en ce début de siècle pourtant si riche en progrès technologiques'La critique sociale ' ici, le colonialisme ' est toujours sous-jacente, surtout vue à travers les yeux d'aujourd'hui. Ce qui me ravit toujours autant dans ces lectures n'est pas là. C'est la peinture du bonheur conjugal et familial, et les descriptions homériques des repas du dimanche midi ou du samedi soir devant le coucher de soleil flamboyant du cabanon. Et puis les excellentes recettes de Thérèsou, la tante de Raoul, comme celle de la soupe au pistou que je retrouve, telle que ma mère et mes tantes la pratiquaient du temps lointain de ma jeunesse.

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5spirites et spiritueux
Par Jean Francois Ponge
Dans la série des "Nouveaux mystères de Marseille", les meilleurs volumes sont ceux où une touche de fantastique ou de surnaturel vient ajouter du piment à l'enquête. En bon matérialiste athée qu'il est, Jean Contrucci nous démonte toujours les machinations diaboliques de personnes, prêtres ("La faute de l'abbé Richaud") ou charlatans (le présent volume et quelques autres), qui abusent le chaland en lui faisant croire à un monde invisible. Malgré tout, ça tient en haleine, et bien. Dans "Le spectre de la rue Saint-Jacques" c'est le spiritisme, tel qu'il était en vogue dans les salons bourgeois à la Belle Époque, qui est visé. Dans la famille Castellain, on vit de la culture de la vigne en Algérie et de l'importation à Marseille du fameux vin de la Mitidja. Ce commerce "juteux" rapporte beaucoup d'argent mais fait des jaloux au sein même du clan familial. Le squelette d'une jeune femme, retrouvé enterré dans "La Mitidja", nom de la propriété Castellain à Marseille, va être l'occasion de quelques règlements de compte internes et va réveiller des secrets de famille que l'on croyait bien enfouis. Les "esprits" s'en mêlent pour désigner Honoré (sic !), le patriarche arrogant, comme le coupable idéal. C'est sans compter sur l'astuce et la ténacité de Raoul Signoret, chroniqueur judiciaire au "Petit Provençal" et son oncle Eugène Baruteau, chef de la police marseillaise, qui une fois n'est pas coutume vont travailler main dans la main pour démonter cette sinistre machination. Cécile (la femme de Raoul) se met en danger une fois de plus. Bien écrit, humoristique à souhait, bourré de références historiques (l'auteur est un des meilleurs connaisseurs de l'histoire de Marseille), ce polar constitue un des fleurons de la série.

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