Lire le livre complet -Les pères du système taoiste- [PDF] Collection
Livre pdf complet -Les pères du système taoiste [PDF] Collection
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Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes : #216039 dans eBooks
- Publié le: 2014-02-20
- Sorti le: 2014-02-20
- Format: Ebook Kindle
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
4 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.
passionnant
Par andre
Livre essentiel à lire pour qui veut poursuivre l'étude du Tao Te king , après celui de Wilhelm . " Se laisser aller à suivre l'inspiration que l'on est " devient de plus en plusclair au fur et à mesure de la lecture , et tous ces commentaires sont très éclairants quant à son tao , et au Tao universel .
2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.
Un monde de sagesse et de sérénité
Par MARIE DA CRUZ
En lisant ce livre bien connu, je puise en lui, la sagesse et la sérénité auxquelles j'aspire ! Un livre "réconfortant" et indispensable à la vie trépidante d'aujourd'hui... Très bonne lecture.
2 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.
Une très bonne traduction malgré tout
Par HOANG THUY DUNG
L'ouvrage de Léon Wieger réunit les écrits des trois plus anciens maîtres du taoïsme, Lao-tseu, Lie-tseu et Tchouang-tseu. Pour lui, « la doctrine des trois auteurs est une. Lie-tzeu et Tchoang-tzeu développent Lao-tzeu, et prétendent faire remonter ses idées à l’empereur Hoang-ti, le fondateur de l’empire chinois.»« Quant au père Wieger, c'était un Alsacien protestant converti au catholicisme, il poussait le zèle du néophyte jusqu'à l'étroitesse d'esprit et ne manquait pas une occasion d'exprimer son dédain ou son ironie à l'égard des 'païens' chinois. » disait de lui le sinologue Paul Démiéville, et on se met à douter des capacités de ce missionnaire à comprendre une civilisation aux antipodes de la sienne, surtout quand il parle de « l’élucubration des idées contenues dans ce volume… » et quand il s’étonne de ce que « primitivement, aucune division en livres et en chapitres n’exista. La division fut faite plus tard, assez maladroitement.»Qui connait bien la pensée chinoise doit savoir que pour les chinois, c’est la pensée qui saisit l’homme et non l’inverse. Pour le Taoïste, l’homme est lié au Principe, au Tout, et quand il parle, c’est le Tout qui parle en lui. Les philosophes chinois expriment leurs pensées par fulgurance, un peu à la manière de Nietzsche, pour qui « une pensée vient quand elle veut, elle vient du dehors, d’en haut ou d’en bas, comme des évènements ou des coups de foudre ». Selon Nietzsche, le philosophe ne doit pas « falsifier par un faux arrangement de déduction logique, les pensées auxquelles il est parvenu par un autre chemin… Aussi, pour ne pas dénaturer la fulgurance avec laquelle les pensées lui sont venues, dans tous les livres de Nietzsche, tous les chapitres seront écrits sous forme d’aphorismes en un seul paragraphe : c’est pour qu’elles soient dites d’une seule haleine ». Et cela, même Wieger l’a remarqué quand il disait des écrits de Lao-Tseu : « C’est bien une tirade, tout d’une haleine…; une enfilade de points et de maximes, plutôt qu’une rédaction suivie ; » Pour Nietzsche cet impératif est inséparable d’un autre : résister à la tentation de transformer les idées en système, avec cet inconvénient que la pensée systématisante a cette tendance d’élever des barricades contre tout ce qui ne rentre pas dans son système, et ce faisant, ouvre la voie au dogmatisme. On ne s’étonnera donc pas si le Taoïsme cultive le paradoxe. On ne s’étonnera non plus si, à quelques exceptions près, c’est essentiellement une tradition orale, forme d’expression privilégiée des pensées orientales, qui n’ont pas la prétention d’être la création et la propriété d’un individu en particulier, mais qui viennent d’un fond commun de l’inconscient collectif. Cette émergence des idées de nulle part, les théoriciens de la physique moderne l’explique par une évolution néguentropique de l’univers qui permet l’actualisation de ce savoir absolu et inconscient qui a toujours existé de façon latente, mais caché et qui se laisse entrevoir petit à petit à la conscience humaine engagée dans son processus de complexification croissante..Dans sa préface, le père Wieger dit qu’il s’est « efforcé de rendre sa traduction d’aussi facile lecture qu’il lui été possible, sans nuire à la fidélité de l’interprétation." Pour le sinologue Henri Maspero qui en a fait une très bonne analyse, ce n’est pas vraiment une traduction, plutôt une adaptation ; seules les traductions de Lao-tseu et de Lie-tseu sont littérales, et c'est dans celle de Tchouang-tseu que le père Wieger s'écarte assez souvent de son texte pour l'abréger en en supprimant les redites assez fréquentes et certains détails qu'il juge inutiles. Cependant, Maspero lui rend justice : « Ce que le père Wieger apporte de nouveau, et ce dont, à mon avis, il faut le louer sans réserves, c'est qu'au lieu de ses propres idées, ce sont celles d'une certaine école de commentateurs qu'il s'est efforcé de reproduire : le Tao-tö-king a été tenu de tout temps par les taoïstes pour un de leurs livres fondamentaux : c'est leur doctrine qu'il cherche à exposer, tant dans sa manière de rendre le texte, que dans ses résumés des commentaires ». Aussi, de cette façon, Wieger résume fort bien le taoïsme en ces termes, une conception de l'univers étonnamment proche de l'émergence de l'univers du vide quantique, comme le conçoit la physique théorique moderne:« Au commencement fut seul un être, non intelligent mais loi fatale, non spirituel mais matériel, imperceptible à force de ténuité, d’abord immobile, Tao le Principe, car tout dériva de lui. Un jour ce Principe se mit à émettre Tei sa Vertu, laquelle agissant en deux modes alternatifs yinn et yang, produisit comme par condensation le ciel, la terre et l’air entre deux, agents inintelligents de la production de tous les êtres sensibles. Ces êtres sensibles vont et viennent au fil d’une évolution circulaire, naissance, croissance, décroissance, mort, renaissance, et ainsi de suite. Le Souverain d’en haut des Annales et des Odes, n’est pas nié expressément, mais dégradé, annulé, si bien qu’il est nié équivalemment. L’homme n’a pas une origine autre que la foule des êtres. Il est plus réussi que les autres, voilà tout. Et cela, pour cette fois seulement. Après sa mort, il rentre dans une nouvelle existence quelconque, pas nécessairement humaine, même pas nécessairement animale ou végétale. Transformisme, dans le sens le plus large du mot. »
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